Login

Ce que prévoit la stratégie nationale bas carbone pour l’agriculture

En lait, la part de systèmes tournés vers le « pâturage dominant » devra atteindre 45 % des élevages, prévoit la stratégie nationale bas carbone mise en concertation ce 4 novembre 2024.

Le secteur agricole devra réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 13 % par rapport à 2022. L’élevage et le stockage du carbone dans les sols font partie des deux principaux leviers de réduction.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le gouvernement a mis en concertation, ce 4 novembre 2024, la stratégie nationale bas carbone (SNBC) version 3, qui fixe pour chaque secteur la trajectoire à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de réduction de 50 % des émissions brutes de gaz à effet de serre (GES) à l'horizon de 2030 (par rapport à 1990). La trajectoire post-2030, qui doit permettre d’atteindre la neutralité carbone en 2050, n’est pas encore écrite explique le gouvernement.

La SNBC fixe un scénario pour chaque secteur émetteur de notre économie. « C’est un objectif que l’on pense tenable », précise le cabinet de la ministre de l’Écologie. D’ici à 2030, le secteur agricole devra baisser ses émissions de 10  millions de tonnes en équivalent CO2 par rapport au niveau de 2021 de 77  millions de tonnes en équivalent CO2.  Le gouvernement avance divers leviers qui concernent l’élevage, le stockage du carbone dans les sols, les grandes cultures, la consommation d’énergie sur les exploitations et la production de bioénergie. Dans le détail, l’élevage devra réduire ces émissions de 6  millions de tonnes en équivalent CO2, les émissions des sols devront être diminuées de 4  millions de tonnes en équivalent CO2, celles des cultures de 3  millions de tonnes en équivalent CO2 et celles émisses par les engins agricoles et les installations et bâtiments de 1 million de tonnes en équivalent CO2.

Mieux d’élevage

En élevage, quatre orientations sont listées dans le scénario proposé par la SNBC.

Couverts, haies et agroforesterie

Pour les sols les leviers proposés par la SNBC concourent à augmenter le stockage du carbone. Les trois premiers leviers participeront aussi au développement des bioénergies (lire plus bas).

En cultures, des systèmes « à bas intrants »

En cultures, la SNBC vise à aller vers des systèmes « à bas intrants » et identifie cinq leviers principaux.

La chasse à la consommation d’énergie dans les exploitations

Le scénario de référence de la SNBC identifie deux leviers principaux pour la réduction de la consommation d’énergie dans les exploitations : la décarbonation des engins agricoles et l’amélioration de l’efficacité énergétique des équipements, des serres et des bâtiments.

Méthanisation, agroforesterie et cultures intermédiaires pour les bioénergies

La SNBC prévoit également d’agir sur trois leviers pour produire des bioénergies : la méthanisation, les haies et l’agroforesterie et les biocarburants.

Ces propositions sont mises en concertation jusqu’à la mi-décembre et devront ensuite faire l’objet d’ajustement sur la base des recommandations formulées par la Commission nationale du débat public à l’issue de la concertation.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement